Retraite complémentaire : comment éviter le malus ?
La retraite progressive est un dispositif qui consiste à passer de temps plein à temps partiel dans son activité professionnelle tout en percevant une partie de sa pension de retraite (de base et complémentaire).
L’avantage est que vous continuez à cotiser et à accumuler des droits et trimestres. Ils seront pris en compte au moment de la liquidation définitive de votre retraite. Vous avez même la possibilité d’obtenir une surcote, c’est-à-dire de travailler au-delà du taux plein ou bien encore de surcotiser sur la base d’un temps plein.
Vous pouvez demander à bénéficier de la retraite progressive à partir de vos 60 ans.
Vous devez justifier d’au moins 150 trimestres dans l’ensemble des régimes de retraite obligatoires. Si ce n’est pas le cas, elle sera calculée avec une décote. La pension qui vous sera versée sera égale à la réduction de votre temps de travail qui devra est comprise entre 20 % et 60 %.
Lorsque vous cesserez définitivement de travailler, votre retraite sera recalculée pour tenir compte des trimestres et des points supplémentaires acquis pendant cette période d’activité réduite.
Au moment de la liquidation votre retraite, un an plus tard, voire deux ou trois ans plus tard, vous pourrez ainsi échapper au malus, et même bénéficier d’un bonus !
La retraite progressive n’est donc plus seulement un moyen de transition entre vie professionnelle et retraite c’est aussi une solution pour prolonger son activité en douceur dans le but d’échapper au malus.