Réforme des retraites : le prix à payer

Lors de sa dernière allocution le Président de la République a réaffirmé sa volonté de réformer notre système retraite actuel par un système universel en points.

Pour rappel, le régime universel de retraite voulu par le Président de la République est un système qui ne tient plus compte des trimestres validés mais des points accumulés par le cotisant tout au long de sa carrière professionnelle. Un actif peut ainsi cesser son activité à 62 ans s’il considère que ses points, une fois convertis, lui permettent de percevoir une pension « satisfaisante ».

Il a aussi confirmé que l’âge minimum de départ à la retraite, actuellement de 62 ans, serait maintenu à l’entrée en vigueur du système universel. Toutefois, la mise en place d’un âge-pivot n’est pas à exclure et une cessation d’activité à l’âge minimum légal pourrait être sanctionnée par une décote additionnelle, diminuant ainsi le montant de la pension.

L’objectif de ces mesures est donc de dissuader les assurés à prendre leur retraite dès 62 ans. Si cette mesure passe, les futurs pensionnés devront faire face à une alternative : travailler plus longtemps et remettre à plus tard leur passage à la retraite ou percevoir une pension moindre.